mercredi 20 avril 2016

La révolte des esclaves gronde


La contestation gronde en terre d'Europe, motivée par la récession, l'insécurité, la censure, l'invasion migratoire, la corruption politique etc... elle est protéiforme et de plus en plus dirigée contre la ploutocratie internationale qui prétend vouloir contrôler la destinée de ses peuples.

Aujourd'hui l'âne (réference à l'illusrtation en entête plus qu'à son interprétation péjorative) boude la nouriture que veut lui faire avaler l'UE, car il a compris que le maître qu'elle représente veut en faire un cheval de bataille et l'envoyer en guerre contre l'Ours...

Réticence voire refus de poursuivre les représailles économiques contre Moscou, ou d'accueillir les flots de migrants, référendum populaire rejetant une association avec une Ukraine brune etc,,, les exemples d'insubordination des européens vis à vis des ordres donné par Washington via ses contremaîtres de Bruxelles se multiplient.

Aujourd'hui c'est au tour de l'Autriche d'envoyer un message fort au maître étasunien par la voix de Othmar Commenda, lieutenant général de ses forces aériennes  

"L’Autriche renonce à «respecter les instructions» de tiers et favorise la coopération avec Moscou "

Voilà  un déclaration qui va faire grincer des dents les faucons étasuniens et leurs laquais européens, car même si l'Autriche est neutre comme la Suisse, elle n'en reste pas moins un pays d'Europe qui possède une influence certaine en tant que membre de l'Union Européenne, dans le discours de ses nations.

Depuis de nombreuses années, Washington cherche à séduire et convaincre les derniers pays europeens neutres (Autriche, Finllande, Irlande, Suède  et Suisse) d'intégrer l'OTAN, son bras armé sur le vieux continent. Se faisant peu d'illusion concernant la Suisse farouchement attachée à sa neutralité, moyennement intéressée par un Irlande décentrée, l'organisation étasunienne,  autant politique que militaire, s'est intéressée surtout aux pays les plus proches de la Russie contre laquelle elle mène une politique d'extension territoriale agressive depuis la disparition du Pacte de Varsovie.


DE LA PROPAGANDE À LA RÉALITÉ 

Contournant la neutralité des pays visés, une ingérence de l'OTAN fait le forcing  depuis plusoeurs années via son programme "Partenariat Pour la Paix" (PPP) ou via l'alliance régionale des pays scandinaves autour de la Norvège, pays membre de l'organisation par exemple. Cette stratégie de soumission à l'ordre militaire de Washington est bien sûr encouragée par les avantages technologiques et financiers promis et surtout un propagande ussophobe exponentielle qui en diabolisnt Moscou cherche à vendre les drogues de l'exorciste étasunien...

Les dernières crises internationales majeures qui viennent de frapper l'Europe (Kosi vous,  Géorgie, Ukraine) démontrent bien que l'objectif prioritaire de Washington est l'encerclement de la Russie, dernière grande puissance capable de résister à sa dictature mondialiste.

Mais cet encerclement étasunien ne peut se réaliser sans l'aide de "miliciens" européens, installés par un effet domino de dépendances successives, économiques, politiques puis militaires au Nouvel Ordre Mondial.

Voilà pourquoi cette petite phrase du représentant autrichien prononcé par un militaire et à Moscou est loin d'être anodine...

Aujourd'hui, l'aigle américain, qui a perdu des plumes en Afghanistan, Irak, ou par procuration en Lybie, Syrie, Ukraine, commence à battre de l'aile en Europe.
Alors que son principal affidé britannique pense à quitter le navire, que les Pays Bas préparent un nouveau référendum populaire pour rejeter le grand marché transatlantique (TAFTA), partout en Europe les esclaves commencent à secouer énergiquement leurs chaînes et contestent de plus en plus le pouvoir des contremaîtres de Bruxelles qui imposent à leurs gouvernements serviles une soumission aux intérêts militaro-industriels de Washington.

Peut-être, et je le souhaite de tout coeur assisterons nous au "réveil européen" avant que d'être entraînés dans une guerre suicidaire avec nos cousins slaves.

Et pendant ce temps là, le rafiot parisien erre à contre courant de l'intelligence et poussés par les vents d'une stupidité servile, Sarkozy et Hollande réintègrent arbitrairement la France dans l'OTAN, se faisant les parangons d'une propagande de guerre russophobe hallucinante.

Il est pitoyable de constater comment la France, où,  "plus qu'un autre peuple, notre peuple a incarné la Liberté, l'a fait sang et chair" (Georges Bernanos) s'est aujourd'hui soumise à une dictature de la pensée unique et à un maître esclavagiste..

Seul un chaos semble pouvoir désormais réveiller cette belle au bois dormant...

Et c'est  pour bientôt. ..


Erwan Castel 


Article de référence : RT

"L’Autriche renonce à «respecter les instructions» de tiers et favorise la coopération avec Moscou


Le lieutenant général des forces aériennes Othmar Commenda a déclaré à Moscou que la Russie était la grande puissance la plus proche de l’Autriche et que sa visite était motivée par la volonté de ne pas suivre les «prescriptions» de certains pays.
«L’Autriche et la Russie possèdent une longue histoire en termes de relations mais, malheureusement, à cause de la situation en Europe, il était ces dernières années impossible d’inviter monsieur le général en Autriche. Nous ressentons une certaine culpabilité. J’espère qu’avec notre aide, la situation pourra s’améliorer et que, dans les années à venir, nous assisterons à votre visite», a déclaré le lieutenant général autrichien Othmar Commenda lors d’une conversation à Moscou avec son homologue russe Valeri Guerassimov, le 6 avril.
Il a également souligné que l’une des raisons pour lesquelles il était venu à Moscou découlait de la volonté de ne pas suivre les prescriptions de certains pays. «Je ne respecterai pas d’instructions ou n’obéirai à personne me disant avec qui je peux parler ou pas», a-t-il poursuivi.
Othmar Commenda est arrivé à Moscou au sein d’une délégation gouvernementale autrichienne. Depuis le 26 octobre 1955, l’Autriche dispose du statut de pays neutre et les membres de cette délégation essaient de trouver un accord avec la Russie sur les questions ukrainienne, syrienne et énergétique.
D’après le commandement général de l'armée autrichienne, le gouvernement autrichien voit les changements qui se produisent dans le monde et comprend que ce n'est qu'«ensemble» qu'il sera possible de résoudre ces défis et les problèmes internationaux.
«L’Autriche et la Russie sont plus proches que les autres grandes puissances de notre monde. Aussi, nous sommes prêts à travailler ensemble, à coopérer dans les domaines où cela a du sens», a souligné l'officier supérieur autrichien.
La rencontre des chefs d'état-major russe et autrichien n’est pas la seule à l’ordre du jour. Plus tard dans la journée, le chef de la délégation arrivée de Vienne, le président autrichien Heinz Fischer, rencontrera Vladimir Poutine et le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev.
En ce qui concerne la Russie, Valeri Guerassimov a remercié son homologue autrichien pour son intention d’inviter la Russie en Autriche et a consenti à accroître la coopération entre les deux pays en proposant d’échanger leurs «estimations de la menace terroriste dans le monde en relation avec la crise migratoire».
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Autres liens sur le sujet 

Sur les rapports OTAN/pays neutres

Sur la russophobie dans les pays scandinaves

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